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Enseignants (les) des lycées et collèges publics et la formation. Interrogation de 1200 enseignants des collèges et lycées réalisée en septembre-octobre 2005.
Publication de la DEPP / Dossiers EF
Edité par Ministère de l'Education nationale (MEN). Paris
44% des enseignants du second degré sont d'anciens "bons élèves" et témoignent d'un intérêt précoce, formalisé par des études longues, pour la discipline enseignée. Le métier d'enseignant auquel ils ont été le plus souvent correctement préparés permet par la suite une évolution échelonnée par des concours distincts selon l'orientation donnée à leur carrière. Néanmoins certains d'entre eux sont réservés quant aux connaissances demandées (surtout pour les concours précédant la titularisation) perçues comme un niveau universitaire trop élevé (55 % ) et n'évaluant pas la pratique d'enseigner (68 %). La formation initiale est pourtant plus suivie par les jeunes générations que par les anciennes (1 sur 3 d'au moins 44 ans et plus). La formation continue est fortement appréciée et considérée comme un paramètre à prendre en compte dans la gestion de la carrière (76 % ). La satisfaction d'enseigner malgré un malaise ressenti par une majorité (91 %) se justifie par l'amour de la discipline, le goût pour le contact avec les élèves et l'autonomie dans le travail.