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Évaluation exhaustive de début de sixième 2024 : des performances en légère hausse depuis 2017, y compris en REP+ / Marie-Ange Ballereau, Caren Chaaya, Sandrine Maury, Virginie Sathicq; Sandra Andreu, Agnès Biarrotte-Sorin, Anaïs Bret, François-Xavier Cannes, Hélène Durand de Monestrol, Marguerite Garnero, Charlotte Gill-Sotty, Marina Hick, Christophe Laskowski, Aurélie Lacroix, Audrey Léger, Aïcha M’Bafoumou, Stéphanie Mas, Vincent Paillet, Élodie Persem, Magalie Robaut, Guillaume Rue, DEPP-B2-1 et B2-2
Publication de la DEPP / Note d'information MEN
Edité par Ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Paris - 2025
En septembre 2024, l’ensemble des élèves de sixième ont été évalués en français et en mathématiques sur support numérique, pour la huitième année consécutive. Au niveau national, en français comme en mathématiques, les performances des élèves à la rentrée 2024 restent supérieures à celles observées à la rentrée 2017, lors de la première
évaluation de début de sixième.
Entre 2017 et 2024, la proportion d’élèves augmente dans les groupes les plus performants en mathématiques, quel que soit le secteur. En français, la part des élèves dans le groupe les moins performants a davantage diminué en réseau d’éducation prioritaire renforcé (REP+) que dans les autres secteurs. Entre 2023 et 2024, les résultats
par domaine sont stables. Durant cette période, seule la proportion d’élèves ayant atteint le niveau attendu au test de fluence connaît une hausse marquée (+ 2,8 points).
Les domaines les moins maîtrisés sont la « compréhension de l’écrit » en français et « espace et géométrie » en mathématiques.
Les filles présentent de meilleures performances que les garçons en français, alors qu’en mathématiques, l’avantage est aux garçons. Entre 2017 et 2024, l’écart de performance en français entre les filles et les garçons est élevé et stable alors que celui en mathématiques s’accroît. Les performances restent corrélées au profil social des collèges, les résultats des élèves accueillis dans les collèges défavorisés étant inférieurs, en français comme en mathématiques.