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Portrait des enseignants du premier degré. Interrogation de 1000 enseignants du premier degré en mai-juin 2004.

Publication de la DEPP / Dossiers EF

ESQUIEU, Nadine | BONNEAU, Jacques | France. Ministère de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche (MENESR. Direction de l'évaluation et de la prospective (DEP). Bureau B5 | France. Ministère de l'Education nationale (MEN) | France. Ministère de l'éducation nationale (MEN). Sous-direction des enquêtes statistiques (SDES) | TMO

Edité par Ministère de l'Education nationale (MEN). Paris

En mai-juin 2004, 1 000 enseignants du premier degré ont été interrogés sur leur métier. Si l'étude confirme certains traits connus de ce métier, elle révèle certains aspects méconnus. Cette profession est largement féminisée et sa finalité demeure de donner aux élèves le goût du savoir et des connaissances. Un quart des enseignants a exercé une activité professionnelle antérieure autre qu'éducative, et la plupart accède au métier par le concours. Si leur origine sociale est plutôt favorisée, les diplômes possédés et les raisons du choix du métier varient selon l'âge. Si les enseignants du premier degré exercent en majorité dans une seule classe, 2 sur 5 sont dans une classe à cours multiples. Une majorité d'entre eux se déclarent satisfaits de leur expérience professionnelle ; cependant 53 % trouvent leur métier de plus en plus difficile, mais le reconmmanderaient à leurs enfants. A l'égard de la polyvalence, une majorité n'a pas de difficulté à cet égard. Près des deux tiers des enseignants, surtout parmi les plus jeunes, estiment que l'avancement doit tenir compte de la valeur professionnelle plus que de l'ancienneté. Ces constats méritent d'être nuancés : même si les enseignants du premier degré forment un corps plus homogène que leurs homologues du second degré, des distinctions apparaissent selon l'âge, le sexe et le lieu d'exercice.

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