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Bacheliers (les) S : des poursuites d'études de plus en plus dispersées.
Publication de la DEPP / Note d'information Enseignement sup. - Recherche
Edité par Ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche (MESR). Paris ; Ministère de l'Education nationale, de la jeunesse et de la vie associative (MENJVA)
L'interrogation d'un échantillon de 12 000 bacheliers 2008 indique que, à la rentrée qui suit l'obtention de leur bac, quasiment tous les nouveaux bacheliers S rejoignent l'enseignement supérieur où leurs choix d'orientation se sont sensiblement modifiés au cours des dernières années. La principale évolution concernant les poursuites d'études des bacheliers S est la baisse continue de leurs inscriptions en licence à l'université (graphique 1) : ils ne sont plus que 21 % à prendre cette orientation contre 35 % il y a dix ans. Les disciplines universitaires de santé, où le numerus clausus augmente depuis la rentrée 2001, attirent un nombre croissant de bacheliers S : ils sont désormais aussi nombreux à s'orienter en premier cycle d'études médicales (PCEM) ou pharmaceutiques (PCEP) qu'en première année de licence. Les écoles recrutant immédiatement après le baccalauréat, dont le nombre s'est multiplié au cours de ces dernières années et qui offrent des débouchés concrets dans des domaines variés (ingénieur, commerce, paramédical, artistique, etc) bénéficient également de ces nouveaux choix. Les taux d'inscription dans les filières traditionnelles (CPGE, IUT, STS) évoluent peu.Source : les panels de bacheliers