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Pratiques de classe, sentiment d’efficacité personnelle et besoins de formation : une photographie inédite du métier de professeur des écoles début 2018 / Axelle Charpentier, Rizlaine Embarek, Christelle Raffaëlli, Anaëlle Solnon
Publication de la DEPP / Note d'information MEN
Edité par Ministère de l'Education nationale et de la jeunesse. Paris - 2019
Lorsque les enseignants français du premier degré ont été interrogés sur leur satisfaction professionnelle dans le cadre de Talis en février-mars 2018, ils expriment un ressenti globalement positif et comparable à celui rapporté par leurs collègues européens. Les pratiques pédagogiques structurantes, comme celles consistant à exposer les objectifs au début du cours ou à présenter un résumé des apprentissages, font partie des pratiques les plus fréquemment citées par l’ensemble des enseignants du premier degré. Les enseignants français se distinguent par un moindre recours à l’enseignement de tâches complexes ou mobilisant des compétences transversales, comme la créativité ou l’esprit critique. Ils sont également moins nombreux à parvenir à encourager l’apprentissage des élèves à travers l’utilisation du numérique. Les enseignants français dressent un constat peu satisfaisant de leur formation initiale : un enseignant sur deux exprime un besoin élevé en formation pour l’enseignement aux élèves ayant des besoins éducatifs particuliers. Ils expriment un sentiment d’efficacité personnelle dégradé en comparaison de leurs voisins européens, en matière d’enseignement, de gestion de classe et d’engagement des élèves.