Quelle formation qualifiante différée pour les jeunes non diplômés ? / Claude Sauvageot et Estelle Orivel, Céline Gasquet , Virginie Mora et Alberto Lopez, Elise Verley et Benoît Cart, Philippe Mouy et Marie de Besse

Publication de la DEPP / Note Evaluation

ORIVEL, Estelle. Auteur | SAUVAGEOT, Claude. Auteur | GASQUET, Céline . Auteur | MORA, Virginie . Auteur | LOPEZ, Alberto. Auteur | VERLEY, Elise . Auteur | CART, Benoît . Auteur | MOUY, Philippe. Auteur | BESSES, Marie de. Auteur | France. Ministère de l'éducation nationale et de la jeunesse (MENJ). Ministère du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social. Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche (MENESR). Centre d’études et de recherches sur les qualifications (CEREQ) | France. Haut Comité éducation-économie-emploi (MISSION E3) | France. Ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche (MENESR). Direction de l'évaluation et de la prospective (DEP)

Edité par Ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Paris - 2005

En 1998, 120 000 jeunes sortis du système éducatif sans avoir atteint l'année terminale du baccalauréat ont été interrogés sur leur situation. Plus des deux tiers se sont dirigés vers la vie active après avoir préparé un diplôme en apprentissage ou par la voie scolaire. La population de ces non diplômés est en majorité des hommes (62 % contre 38 % de femmes), issus de milieux populaires ; ils ont suivi en majorité des formations industrielles dans l'usinage, les métiers de bouche, alors que les filles sortent de formations tertiaires comme le secrétariat, la comptabilité ou le nettoyage. Durant les cinq ans qui ont suivi leur sortie du système éducatif, ces jeunes ont très peu eu recours à des formations qualifiantes, alors qu'ils rencontraient des difficultés pour intégrer le marché du travail. Beaucoup d'entre eux, après des expériences professionnelles de courte durée, sont rétifs à se former, voire passifs et peu déterminés. L'attitude de ces jeunes face à la formation est souvent le résultat d'une scolarité vécue comme un échec. Les exigences qu'ils formulent vis-à-vis des formations sont le désir que celles-ci soient liées à une activité professionnelle rémunérée et à un métier choisi. Cette étude rend compte de la diversité de la population non diplômée et, compte tenu de cette hétérogénéité, la nécessité d'interventions individualisées.