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Portrait des enseignants de collèges et lycées. Interrogation de 1 000 enseignants du second degré en mai-juin 2004.
Publication de la DEPP / Dossiers EF
Edité par Ministère de l'Education nationale (MEN). Paris
Cette étude réalisée en juin 2004 auprès de près de 1 000 enseignants du second degré permet de dresser un bilan riche et nuancé ; le malaise enseignant est réel, mais il ne diminue pas pour autant l'attachement de ceux-ci envers leur métier. Les enseignants sont en majorité d'anciens bons élèves, fortement diplômés, et un peu plus du quart a exercé une activité professionnelle avant l'enseignement. Lors du choix du métier, prime la discipline "préférée", puis le prosélytisme qui apparaît comme une source de motivation ainsi que la transmission des savoirs et connaissances. Ce choix professionnel a été influencé tout d'abord par d'autres enseignants, les parents exerçant une influence moindre. Le bilan professionnel est jugé positif, malgré la difficulté d'exercice du métier. La communauté éducative apparaît soudée et lors de leur première affectation comme enseignant titulaire, la majorité des enseignants étaient satisfaits. Tous soulignent que les rapports avec les élèves se sont dégradés, source de leurs difficultés professionnelles. Les enseignants complètent et renouvellent très régulièrement leurs connaissances et pratiques pédagogiques ; les sources utilisées dépendent de l'âge, les plus jeunes utilisant l'informatique et internet, alors que les plus âgés privilégient les livres et documents. Plusieurs fins de carrière sont envisagées, comme par exemple, en étant déchargé d'un certain nombre d'heures de cours, assurer le tutorat des jeunes débutants ou le soutien individualisé des élèves. Enfin une majorité des enseignants interrogés ne recommanderaient pas le métier à leurs enfants.