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Évaluation exhaustive de début de sixième 2023 : des performances en légère hausse depuis 2017, y compris en REP+ / Équipe Évaluation exhaustive sixième, DEPP-B2-1 et B2-2, Marie-Ange Ballereau, Caren Chaaya, Virginie Sathicq Sandra Andreu, Agnès Biarrotte-Sorin, Anaïs Bret, Hélène Durand de Monestrol, Marguerite Garnero, Charlotte Gill-Sotty, Laure Heidmann, Aurélie Lacroix, Christophe Laskowski, Audrey Leger, Stéphanie Mas, Aïcha M’Bafoumou, Vincent Paillet, Audrey Paul, Elodie Persem, Guillaume Rue, Jean-Fabrice Stachowiak, Ronan Vourc’h
Publication de la DEPP / Note d'information MEN
Edité par Ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse. Paris - 2024
En septembre 2023, l’ensemble des élèves de sixième ont été évalués en français et en mathématiques sur support numérique pour la septième année consécutive.
Au niveau national, en français comme en mathématiques, les performances des élèves à la rentrée 2023 restent supérieures à celles observées à la rentrée 2017,
lors de la première évaluation de début de sixième.
Entre 2017 et 2023, la proportion d’élèves augmente dans les groupes les moins et les
plus performants en mathématiques, quel que soit le secteur. En français, la part des
élèves dans le groupe des élèves les moins performants a davantage diminué en réseau d’éducation prioritaire renforcé (REP+) (- 7,8 points) que dans les autres secteurs.
En français, le domaine « compréhension de l’oral » est le mieux réussi. Les résultats obtenus en « compréhension de l’écrit » et en « lexique » sont très stables.
En mathématiques, c’est le domaine « espace et géométrie » qui est le moins bien maîtrisé.
Les filles présentent de meilleures performances que les garçons en français, alors qu’en mathématiques, l’avantage est aux garçons. Les performances restent très variables selon le profil social des collèges, les résultats étant inférieurs pour les publics accueillis dans les collèges défavorisés, en français comme en mathématiques.
Enfin, plus de la moitié des élèves de sixième présente le niveau attendu au test de fluence, avec des résultats inférieurs pour les élèves scolarisés dans des établissements de l’éducation prioritaire (EP).